Une vie minuscule (2018)

Krhajac Philippe

A quatre ans, Phérial, abandonné par ses parents et maltraité depuis sa naissance, atterrit dans un orphelinat pour enfants en régression affective et sociale. De là, il ne sortira que lorsque les médecins l’auront jugé apte à affronter la vie qui l’attend.

Balloté de famille d’accueil en famille d’accueil, le jeune garçon qui ne se sent chez lui nulle part se lance à l’assaut du vaste monde. Accompagné par sa bonne fée, son éducatrice, il lui faudra bien des ressources pour surmonter les obstacles qui se dressent sur sa route et garder son cap.

Dans la quête qu’il entame, il devra oublier ses réflexes d’orphelin pour devenir ce qu’il a toujours rêvé d’être : un fils.

Roman d’apprentissage des temps modernes, Une vie minuscule est un récit plein d’espoir et de poésie porté par une magistrale fureur de vivre.

A propos de l'auteur :

Krhajac Philippe :

Né en 1966, enfant de l’Assistance publique passée par douze familles d’accueil, Philippe Krhajac est comédien. Il a joué dans des pièces de théâtre, des films ou des séries pour le cinéma ou la télévision. Une vie minuscule est son premier roman.

La maison d'édition :

Flammarion :

Flammarion est une maison d'édition française, filiale du groupe Madrigall depuis 2012. Elle réunit plusieurs marques d'édition dont celle qui a donné son nom au groupe, fondée en 1875 sous les arcades du théâtre de l'Odéon puis au n°26 de la rue Racine à Paris.

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2 avis
3 Commentaires
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  • Aline
    21 novembre 2018

    Je viens de terminer ce (tte) roman (histoire)....et je viens de prendre un anxiolytique........ Forcément dérangée par cette lecture, extrêmement dérangée, puisque vivant l’histoire, mon histoire, dans l’autre sens. Phérial retrouve sa maman, quand elle a 62 ans. J’en ai 60 et je laisse la mienne, seule possibilité pour moi de me libérer de l’emprise d’une mère toxique. Quelles contradictions. À lire, bien entendu. Prendre l’option mouchoirs et réflexions.

  • Paola - Groupe Esprit Livre - Turin
    31 janvier 2019

    Le petit Phérial n’a jamais connu de mère ou de père : il a été abandonné à la naissance et depuis il enchaine orphelinats et familles d’accueil. Une petite vie qui essaye de se suffire à soi-même, avec la rage de vivre chevillé au corps et la peur dans le ventre. Dans sa détresse, il a tout de même la chance de tomber sur des bonnes fées de l’Assistance Publique qui vont le soutenir - aimer ? - tout au long de son parcours jusqu’à sa majorité et indépendance financière. J’ai aimé ce roman dès le début. J’ai tout aimé dans ce roman : de l’histoire – apparemment autobiographique, du moins en partie – à l’écriture, avec ces phrases denses et profondes qui te percent le cœur, jusqu’à la photo de couverture qui est très très bien choisie. Et, surtout, Phérial lui-même, inoubliable. Un roman à lire et relire. Pour s’émouvoir, pour s’insurger, pour partager, pour comprendre le désarroi de ces « vies minuscules » qui nous côtoient et sur lesquelles nous portons, souvent, un regard hâtif. Merci, M. Krhajac.

  • Fabrizio Di Majo Groupe Esprit livre - Torino
    21 février 2019

    Pour les premières cent pages de ce livre, je me suis demandé: mais c’est l’autobiographie de l’auteur ou la biographie de Jean Genet? Apres, a partir des dix ans, les deux vies divergent, mais avec des analogies importantes: le période de délinquence, le rachat grâce à l’art (l’écriture pour Genet, le théâtre pour Krhajac). Très belle toute la partie des rapports avec l’Assistence Publique: désastreux par la bureaucratie, magnifiques par les gens. On n’en a pas toujours des rencontres avec des personnes comme Mireille, Lecoeur, Isabelle, Froidefonds, même pour ceux qui n’ont pas étés abandonnes par ses parents! Les rapports avec les familles d’accueil sont aussi très bien racontés; par contre, la description des troubles psychologiques et des problèmes neurologiques de Pherial aurait tiré profit d’une plus grande concision