À partir d’une photographie de funérailles dans l’immédiat après-guerre à Bruxelles, Fabienne Verstraeten enquête sur le destin de deux hommes, otages de l’Histoire. Le premier (Aloïs, le père), héros résistant de l’ombre, a été fusillé par les Allemands en 1943. Le second (André, le fils) douta cependant de l’héroïsme de son père et sombra dans une indicible mélancolie. Soixante-dix ans plus tard, il mit lui-même un terme à sa vie, et sans doute à sa mélancolie.
Alternant fiction et autobiographie, entre hommage et héritage littéraire venu du splendide W ou le souvenir d’enfance de Georges Pérec, Fabienne Verstraeten se souvient, construit et reconstruit. De détails en méditation, de souvenirs en zones d’ombres, son récit tente de circonscrire ce qui s’inscrit de manière obscure dans la succession des générations et explore l’étrange effacement, l’oubli collectif de la guerre à l’orée des années 60 à Bruxelles.
Pas à pas, comme avançaient les porteurs du cercueil d’Aloïs sur la place communale de Jette, nous approchons le mystère … Et ces fragments mis bout à bout constituent le roman familial dont on sait combien il est invention et fiction.
F. Verstraeten construit son récit sur la photo des obsèques officielles de son grand-père résistant belge, fusillé en 1944. C’est une balade mélancolique dans l’histoire de sa famille, de son aïeul, de son père ( présent sur la photo, jeune), de leur mort tragique à tous deux. C’est aussi un travail de description serrée des lieux, de leur permanence; une réflexion sur l’image picturale et cinématographique, et ce qu’elles peuvent véhiculer. C’est enfin une quête de soi, des origines, c’est bien un questionnement métaphysique qui se dit ici, en douceur, en nuances, en redites et retours. C’est un petit livre atypique, entre l’essai et la reconstitution de l’histoire familiale. C’est bien écrit, rien de rugueux, rien de révolté. travail né d’un atelier d’écriture avec François Bon. Bel hommage à Georges Pérec.
F. Verstraeten construit son récit sur la photo des obsèques officielles de son grand-père résistant belge, fusillé en 1944. C’est une balade mélancolique dans l’histoire de sa famille, de son aïeul, de son père ( présent sur la photo, jeune), de leur mort tragique à tous deux. C’est aussi un travail de description serrée des lieux, de leur permanence; une réflexion sur l’image picturale et cinématographique, et ce qu’elles peuvent véhiculer. C’est enfin une quête de soi, des origines, c’est bien un questionnement métaphysique qui se dit ici, en douceur, en nuances, en redites et retours. C’est un petit livre atypique, entre l’essai et la reconstitution de l’histoire familiale. C’est bien écrit, rien de rugueux, rien de révolté. travail né d’un atelier d’écriture avec François Bon. Bel hommage à Georges Pérec.
Un atelier d écriture Une photo noir et blanc Un grand père résistant Fusillé Jette, en Belgique Une fillette dans une loggia Un père mélancolique Suicidé Un lien ? Et fin. 118p à attendre que l'écheveau se dénoue mais pas vraiment...
Une photo et un atelier d’écriture constituent le point de départ assez mince d’une quête personnelle pour éclairer les figures du grand-père et du père de l’auteure. J’ai eu le sentiment que l’histoire se perdait en conjonctures et tournait en rond sans jamais parvenir à faire roman.
2 lectrices Livre de composition complexe, on rentre dans le décor d'une photo pour entamer un récit construit comme une toile d'araignée en démêlant les fils de l'histoire et la légende familiale (grand père héros de la résistance, père mélancolique) -écriture éloquente, néanmoins beaucoup de zones d'ombres subsistent. ccas